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17 mars 2010

Kader Abderrahim, chercheur associé à l’IRIS « Le pouvoir ne se partage pas »

la police a toujours été utilisée pour assurer le fichage de la population, la surveillance des campus, le harcèlement des berbéristes… Sa mission se limitait à collecter le renseignement qui était transmis à d’autres services de l’armée, cette fois, pour y être traité. Dans toutes les périodes cruciales, l’armée prend ainsi le relais et assure la pérennité du régime-FLN. La notion de maintien de l’ordre n’appartient pas à la culture locale et le concept de police républicaine a toujours échoué sur les intérêts de certains militaires préoccupés avant tout par leurs prébendes. C’est pour ces raisons que la police a toujours fait l’objet d’une grande méfiance de la part des barons du régime. La police est le parent pauvre du système répressif. Les policiers mal formés, mal payés, sont issus de milieux modestes et en contact permanent avec les Algériens, ils sont plus sensibles aux conditions de vie de leurs compatriotes. Et comme la plupart des corps sociaux la police est gangrenée par la corruption qui du bas de l’échelle jusqu’à la direction est l’objet de toutes les concussions.
 


Les Chroniques du [CyberKabyle].

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