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24 octobre 2006

Sahara : Violents affrontements entre islamistes algériens et Touaregs

On parlait depuis plusieurs mois de la formation d’une éventuelle alliance entre Touaregs (peuple amazigh du désert saharien) du nord-est du Mali et islamistes algériens du GSPC (Groupe Salafiste de Prédication et de Combat) réfugiés dans le Sahara, à la frontière algéro-malienne.

Les événements qui ont secoué la région touarègue de Kidal cet été semblaient donner raison à cette thèse : en juin et juillet, certains leaders autonomistes touaregs, au premier rang desquels le colonel Hassan Fagaga, ont repris les armes contre le gouvernement malien, avant de signer de nouveaux accord de paix à Alger. Beaucoup ont cru voir derrière ce début d’insurrection la main des maquisards islamistes algériens du GSPC qui écument la région depuis plusieurs années.

Cette soi-disant alliance islamisto-touarègue a été complètement démentie lorsque l’on apprenait le 27 septembre dernier sur le site internet touareg Kidal.info que le colonel Fagaga en personne annonçait avoir tué lors d’affrontements violents les principaux chefs sahariens du GSPC. On dénombrerait parmi les morts Abdel Hamid, le successeur du fameux « émir » du GSPC dans le Sud, Abderrazak El Para, lui-même mis hors d’état de nuire par l’armée algérienne. Deux autres membres importants du GSPC régional auraient également trouvé la mort lors des affrontements. Selon les média maliens qui ont commenté la nouvelle (notamment le journal Les Echos, très hostile aux rebelles touaregs), Fagaga chercherait ainsi à plaire aux autorités d’Alger, garantes de l’accord de paix signé entre lui-même et Bamako.

Cependant, cette stratégie de l’affrontement armé avec le dernier groupe terroriste algérien en activité (lequel se présente comme la branche algérienne d’Al Qaida, ce qui est confirmé par Al Zawahiri, le second d’Oussama Ben Laden) n’est pas sans risque : mardi 24 octobre, cinq ex-rebelles touaregs sont tombés dans une embuscade tendue par le GSPC dans le nord-est du Mali.

Selon une dépêche de l’Agence France Presse du 24 octobre "Nos éléments sont tombés lundi matin dans une embuscade tendue par le GSPC dans le grand désert malien. Il y a eu dans nos rangs au moins cinq morts, des blessés, et deux de nos éléments ont été enlevés par le GSPC", a rapporté un responsable de l’ex-rébellion contacté par téléphone de Bamako.

"Ce sont les hommes de Moktar Belmoktar, le chef du GSPC (pour le sud de l’Algérie) qui ont fait le coup", a ajouté la même source sous couvert de l’anonymat.

Synthèse : Yidir Achouri

Les Chroniques du [CyberKabyle].

19 octobre 2006

Le « coup de tête » de Zidane est devenu un business florissant


Après les succès commerciaux « Zidane y va marquer » de l’animateur Cauet et « Coup de boule » numéro un des ventes de singles (vendu à plus de 60000 exemplaires), tous le monde pensait que le business du coup de tête ne passerait pas l’été.

Pourtant dès la mi-août, Zhao Xiaokai homme d’affaires chinois achète la silhouette du geste de Zidane pour 200 euros en espérant pouvoir en tirer une revenu légal d’environ 100000 euros. Ce derniere a crée la marque « Coup de tête en métal », dont le logo reprend le geste controversé de Zidane.

Le coup de Boule de Zizou devient une marque

« Moi et mes collègues avons consacré deux jours à faire l’inventaire des marques existantes. Heureusement, aucune marque n’était représentée par l’image qui symbolise la nôtre. Nous avons donc déposé la demande officielle le 18 juillet à l’Office national du brevet. En trois jours, tout était fait. » a expliqué, surexcité, Zhao Xiaokai, président du conseil d’administration de Feiyuewuxian Sport et Culture de Beijing, « Il a sorti de sa poche 2 000 yuans pour immatriculer sa société au registre du commerce, et il espère maintenant en tirer une revenu légal de 1 000 000 de yuans. » a indiqué un expert juridique de Shanghaï.

« La logique observée dans mes affaires est de de ne pas respecter la logique. A l’instar de milliards de fans de football dans le monde, j’ai été surpris par le. coup de tête de Zinedine Zidane J’y ai vu en même temps une opportunité à saisir pour gagner de l’argent ». Ainsi est née la marque « Coup de tête en métal ». « Elle devrait représenter deux catégories de produits : les vêtements (dont chaussures, bonnet) et la bière. Zhao Xiaokai l’a depuis mise en vente sur Internet au prix de 500 000 yuans pour chacune des deux catégories ».

Zhao a l’air très sûr de lui. Il pense même avoir sous-évalué la valeur de ses marques. « Compte tenu de la célébrité de l’événement et de ses deux protagonistes, le prix n’est pas élevé. J’ai fixé ce prix parce que pour moi, la qualité est quand-même l’élément le plus déterminant d’un bon produit. »

Zhao Xiaokai qui espère réaliser des bénéfices a-t-il porté atteinte au droit à l’image des deux célébrités ? « Non, pas du tout ! » a souligné Zhao, « La marque présente la silhouette de deux joueurs. Aucun signe ne permet de dire qu’il s’agit de Zinedine Zidane et Marco Materazzi, des équipes française et italienne. La marque est donc parfaitement légale. »

De toute manière, selon le droit en vigueur, Zhao et sa société doivent attendre deux ans pour que leur marque soit officiellement reconnue. Mais ceci ne les empêche pas de la céder, ainsi que les droits d’application qui s’y rapportent. En fait, Zhao a déjà le droit d’en tirer des bénéfices.

Tandis que ses projets vont à leur rythme, Zhao regrette qu’après avoir déposé « Coup de tête en métal » en Chine, une personne ait fait enregistrer une marque similaire en France. « J’ai reçu un coup de téléphone d’une personne qui me demandait si « Coup de tête en métal » avait été immatriculé en France. J’ai honnêtement répondu ‘Non’, et la personne s’est alors mise à rire. Zinedine Zidane étant connu partout en France, ce coup de téléphone m’a peut-être déjà coûté des dizaines de millions de yuans. »

Plus près de nous, en France, le site Internet Materazzidane , lancé le 20 août (soit près d’un mois et demi après la finale) surfe lui aussi sur la vague en proposant un t-shirt sur l‘événement (le fameux Tshirt "avec la cible devant").

Selon Frank Simon (créateur du tee-shirt), il remporte déjà un franc succès : « Il est vrai que nous avons proposé ce t-shirt assez longtemps après la finale de la coupe du monde. Cependant, le geste de Zidane a tellement marqué les esprits, que nous avons voulu faire un clin d’œil en créant un t-shirt potache et second degré. Il a tout de suite reçu un écho très favorable. Le fait, d’avoir un match "revanche" France - Italie dès le 6 Septembre a accéléré les choses. Le bouche à oreille fonctionnant à merveille, nous allons devoir en fabriquer de nouveaux pour répondre à la demande. »

Une boisson énergisante hommage à Zizou.

Dans le même genre la société Zheadbutt lance « la premiere boisson énergie pour pelouse » (sic) : Zheadbutt, le business de Zidane.

Selon cette société, la boisson offiriait une alternative radicalement différente aux consommateurs de boissons gazeuses et autres breuvages traditionnels. C’est plus qu’une simple boisson, c’est l’incarnation d’un état d’esprit. Les gens recherchent des suppléments d’énergie aptes à influencer leur performance dans un monde de plus en plus exigeant. Cette boisson énergie est en parfaite symbiose avec leur style de vie placé sous le signe de la santé. Bref, ZHEADBUTT est un partenaire naturel qui comble un besoin demeuré jusqu’à présent inassouvi.

Comblant les attentes des consommateurs avertis, les boissons énergie représentent déjà en Europe et en Asie une industrie de plusieurs centaines de millions d’euros. En France, comme en Europe, d’ailleurs, ce type de boisson connaît maintenant une expansion sans précédent. Avec son lancement officiel le 15 décembre 2006, ZHEADBUTT va provoquer un engouement populaire.

Materazzi star de la pub grâce à Zidane

Un coup de boule en or. Pour 37.000 euros, le défenseur italien, Marco Materazzi, qui s’est pris le célèbre coup de tête de Zinédine Zidane en plein torse, en finale de la Coupe du monde de football, est la vedette de la prochaine pub Nike en Italie. Ou plutôt son thorax. Qui, d’abord, encaisse une boule de bowling, ensuite un footballeur américain qui le charge et un bélier. Une jeep lancée à toute vitesse fonce ensuite sur Materazzi. Dans la scène finale, enfin, ce dernier évite au dernier moment une boule de démolition qui lui arrive dessus à toute allure. Et s’en écarte en manifestant un geste d’humeur.

Les Chroniques du [CyberKabyle].

12 octobre 2006

L’Irak devient enfin un Etat fédéral


Le Parlement irakien a adopté une loi qui fait de l’Irak un État fédéral. Les arabo-sunnites craignent que ce partage mette en péril les avantages acquis depuis 80 ans sur le dos des autres peuples de la région.

Gertrude Bell, archéologue, fut la première femme à travailler pour les services secrets britanniques. En 1920, c’est elle qui persuade Winston Churchill, alors secrétaire à la Guerre, de confier à un prince hachémite - l’émir Fayçal, fils du roi Hussein du Hedjaz, qui vient d’être chassé de Damas par les Français - un royaume arabe réunissant trois régions issues de l’Empire ottoman : une zone kurde au nord, le centre mésopotamien, peuplé en majorité d’arabes sunnites, et le sud, chiite. Ainsi naquit l’Irak.

80 ans après la création de l’état irakien, lors du traité de Lausanne par les puissances européennes, on s’achemine doucement vers l’achevement de la décolonisation avec le retour en force des peuples.


En effet, le Parlement irakien a définitivement adopté mercredi la loi créant un Etat fédéral, en dépit des craintes que cette réorganisation suscite au sein de la communauté sunnite. Le texte a été approuvé à 138 voix sur 275. A la suite d’un compromis intervenu à la fin du mois de septembre entre chiites et sunnites, la loi ne pourra toutefois s’appliquer que 18 mois après son adoption.

La modification des structures administratives et politiques du territoire irakien inquiète les sunnites, qui craignent d’être isolés parce que leurs régions, situées essentiellement dans l’ouest du pays, sont largement désertiques et privées de pétrole. En revanche, les neuf provinces chiites du sud du pays sont immensément riches en pétrole. Cette communauté voit d’ailleurs dans le fédéralisme une protection contre le retour d’un pouvoir dictatorial centralisateur à Bagdad, comme celui de Saddam Hussein qui a favorisé les sunnites. Quant aux Kurdes, ils ont tranquillement organisé leurs trois régions autonomes depuis 1991. Ils disposent de richesses pétrolières et sont naturellement favorables au projet de fédéralisme.

Révision de la Constitution

Ensemble, l’Alliance chiite (128 députés) et la coalition kurde (53 députés) disposaient de 181 des 275 sièges du Parlement, soit une solide majorité pour faire passer le projet de loi sur le fédéralisme.

Voulue par les sunnites, une révision de la Constitution mettant des limites au fédéralisme est toutefois programmée. Les sunnites s’efforceront notamment d’obtenir que la Constitution plafonne le nombre de provinces actuelles qui pourront demain se regrouper pour former une région fédérale, l’objectif étant d’empêcher la création d’une super-région chiite unique à laquelle répondrait probablement une grande région kurde.

Le Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII) d’Abdel Aziz al-Hakim, la plus importante de leurs formations, milite pour une grande région qui rassemblerait 9 des 18 provinces - la moitié du pays - et comprendrait les villes saintes de Nadjaf et de Karbala, ainsi que Bassora et ses puits de pétrole.

Un peu moins gourmand, mais aussi beaucoup moins influent, le parti Fadila se contenterait de Bassora et des champs d’or noir. Seule chez les chiites, la formation plus radicale de Moqtada al-Sadr demeure attachée à l’unité de l’Irak.

Les sunnites, eux, sont opposés à une solution qui ne leur laisserait, au centre, qu’une zone désertique privée de toute ressource. Mais ils sont minoritaires au Parlement, où, ensemble, chiites et Kurdes disposent de 181 des 275 sièges. Les Kurdes pourraient en profiter pour monnayer leur soutien contre un feu vert des chiites à l’extension de leur propre région, qu’ils souhaitent agrandir en lui intégrant la plaine de Mossoul (mais pas l’agglomération) et, surtout, la ville pétrolière de Kirkouk.

Après avoir menacé de boycotter le débat au Parlement, les sunnites ont obtenu quelques gages destinés à calmer, provisoi- rement du moins, leurs craintes : la nouvelle loi ne s’appliquera qu’après dix-huit mois ; entre-temps, la Constitution aura été révisée, ce qui permettra, espèrent-ils, de limiter le nombre de provinces autorisées à se regrouper. Des gages en réalité bien minces, au regard de la violence qui règne sur le terrain.

Le partage des richesses

Les sunnites désirent également que le fédéralisme respecte un partage équitable des richesses nationales - en premier lieu le pétrole - ce qui implique que le pouvoir central continue à avoir un pouvoir de décision.

A ce sujet, la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice s’est rendue vendredi au Kurdistan irakien, pour appeler les Kurdes à respecter un partage équitable des ressources nationales comme elle l’avait fait auprès du gouvernement à Bagdad en arrivant jeudi en Irak. La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a quitté vendredi après-midi Erbil, dans le Kurdistan d’Irak, avec plus de deux heures de retard dues à des ennuis techniques dans son avion.

Dernière étape de sa brève visite imprévue en Irak, la secrétaire d’Etat s’est entretenue pendant 45 minutes, à Erbil (nord), avec le président de la région autonome kurde d’Irak Massoud Barzani, souvent prompt à invoquer le droit du Kurdistan à disposer de ses propres ressources et, le cas échéant, à évoquer un recours à la sécession. Les entretiens d’Erbil, capitale du Kurdistan, ont visé à convaincre les dirigeants de cette région de soutenir un projet de loi en discussion à Bagdad prévoyant que les ressources pétrolières seront partagées entre tous les Irakiens et ne profiteront pas à une seule communauté. « Nous pensons que le pétrole doit être une ressource partagée par l’ensemble du peuple irakien », a dit Mme Rice aux journalistes qui l’accompagnent. « Notre point de vue, que nous avons communiqué aux Irakiens, et qui je pense est partagé par la plupart des Irakiens, est que le pétrole doit être un facteur d’unification et non une ressource qui conduirait à un pays moins uni », a-t-elle ajouté. Le Kurdistan dispose d’importantes ressources pétrolières. Lors d’une conférence de presse commune à Erbil, où il n’y avait que deux drapeaux : celui du Kurdistan et celui des Etats-Unis, mais pas celui de l’Irak, Massoud Barzani a affirmé que le Kurdistan « est pour une distribution équitable des ressources pétrolières sur tout le territoire national, comme cela est inscrit dans la constitution irakienne ». Il a ajouté que « le Kurdistan, comme toute autre nation, a le droit à l’autodétermination ». Cependant, a-t-il dit, « le parlement kurde a opté pour un système fédéral, au sein d’un Irak démocratique ». Un vote est attendu dans les prochains jours, à Bagdad, sur un projet de loi controversé instaurant le fédéralisme en Irak. Le fédéralisme est soutenu par les Kurdes et les chiites, mais contesté par les sunnites qui craignent d’être isolés car leurs régions, situées essentiellement dans l’ouest du pays, sont largement désertiques et privées de pétrole. Ils veulent que le fédéralisme respecte un partage équitable des richesses nationales -en premier lieu le pétrole.

Kirkouk, les Enjeux

Selon Chris Kutshera, l’auteur du Livre Noir de Saddam Hussein, « Des dizaines de milliers de chiites du Sud ont été envoyés à Kirkuk. On leur donnait de l’argent et un lopin de terre pour construire une maison. Parallèlement les Kurdes quittaient la région. La compagnie pétrolière de Kirkuk n’employait pas de Kurdes. Les Kurdes émigraient et étaient remplacés par des Arabes. Des quartiers entiers de Kirkuk ont été rasés au bulldozer. Il s’agissait d’une épuration ethnique. L’objectif avoué était de changer la composition démographique de la région de Kirkuk. De plus, l’Etat s’est livré à un redécoupage de la carte : certains cantons kurdes ont été détachés du gouvernorat de Kirkuk et rattachés à des zones voisines arabes.

Dès la chute de Saddam, des milliers de Kurdes se sont précipités à Kirkuk pour tenter de retrouver leur maison. Ils ont campés dans le stade, sur les bases militaires, dans les rues. Des centaines de milliers de Kurdes sont revenus. Kirkuk est aujourd’hui un des coins chauds de l’Irak. Les dirigeants kurdes sont arrivés à un compromis avec les mouvements chiites disant que la question de Kirkuk sera tranchée fin 2007 par un referendum local qui permettra à la population de décider si la région sera rattachée ou non au Kurdistan autonome. »

Fin septembre, le Premier ministre de la région kurde autonome d’Irak, Nechirvan Barzani, avait affirmé que les Kurdes voulaient être maître de leur pétrole et averti que toute interférence extérieure ne pourra que raviver les appels à l’indépendance du Kurdistan. D’autre part, le parlement autonome kurde a entamé en septembre la lecture d’un projet de constitution kurde dans lequel il revendique notamment la riche région pétrolière de Kirkouk, et s’octroie le droit à l’autodétermination s’il la jugeait justifiée. « Même s’il n’y a plus un Kurde à Kirkouk, le territoire de Kirkouk est kurde... Je ne suis plus Barzani si je renonce à Kirkouk », déclarait au début des années 1970 le génétal Barzani, qui a dirigé pendant 40 ans le mouvement national kurde en Irak. « Les Arabes ne veulent pas donner un pouce de terrain aux Iraniens ou aux Israeliens, pourquoi donnerions-nous Kirkouk », disait à la même époque le Dr Mahmoud Osman, conseiller diplomatique du général Barzani, aujourd’hui membre du Conseil Intérimaire de Gouvernement siégeant à Bagdad.

Synthese d’apres L’express, AP, chris-kutschera.com


Les Chroniques du [CyberKabyle].

01 octobre 2006

Football : la JSM Béjaia enfonce encore un petit plus la JS Kabylie


Après deux saisons, en raison de la relégation de la JSM Bejaia en deuxieme division, la Kabylie renoue enfin avec un derby kabyle qui oppose la JSM Bejaia, le club de la capitale des Hammadites et de la basse Kabylie, à son rival de toujours l’illustre JS Kabylie, club phare du Djurdjura et longtemps porte eténdard de tout la Kabylie.

La JSK reste sur une élimination en Champion’s league d’Afrique et un début de championnat catastrophique le tout sur fond d’ambiance détestable.

La JSK, un entraineur chasse l’autre.

En effet, l’entraineur francais J-Y Chay a été licencié dans des circonstances deplorable, alors que lui même était arrivé en remplacemement d’un entraineur belge licencié dans des circonstances tout aussi déplorables. L’arrivée d’un entraineur brésilien, Gaucho, quasiment inconnu et dont les seuls expériences se sont déroulées dans les clubs des sultanats pétroliers du Moyen orient, ne convaint pas les supporters. Le président de la JSK, Hannachi, est de plus en plus contesté au point qu’il a demenagé son bureau à Alger, ce qui est tout un symbole.

Pour sa part, celui qui etait presenté comme un messie par Hannachi , le coach brésilien Da Cunha, tente de secouer le cocotier et de trouver le remède miracle pour remettre d’aplomb le vaisseau tiziouzien. « Il y a beaucoup de choses à revoir dans le choix des joueurs et dans le dispositif tactique », affirme-t-il. Le derby kabyle etait donc l’occasion de faire taire les opposants.

Un but chef-d’œuvre de Lahmar

Malheureusement, les Jaunes et Vert n’en finissent pas de chuter, engrangeant leur neuvième matchs sans victoire toutes compétitions confondues. En effet à la 25eme minute , Lahmer d’une superbe frappe des 25 mètres, marque l’unique but de la rencontre, synonyme de victoire pour les Bougiotes et de descente aux enfers pour la JSK. "Gouraya a pris le dessus sur Djurdjura." titre le site internet de la JSMB.

« La JSK continue de manger son “pain noir”. Grandeur et décadence... » indique le journaliste Mohamed Haouchine, du quotidien algérois Liberté.

Cependant tout n’est pas perdu pour la Kabylie puisque, pendant que la JSK n’en finit pas de décevoir, la JSMB, tout juste promue de D2, se classe aujourd’hui à la 3ème place du championnat, à seulement 4 points du leader, Sétif. Bgayet prend donc le relais pour représenter dignement la Kabylie du football lorsque Tizi-Ouzou semble fatiguer.

(sources : Liberté, La Dépêche de Kabylie)

Les Chroniques du [CyberKabyle].