"Si des mesures ne sont pas prises dans l’immédiat, l’Algérie verra (...) ses sources en eaux se tarir, notamment dans les Hauts-Plateaux et les steppes", explique-t-il dans cet entretien, en marge de la conférence internationale sur la lutte contre la désertification.
"La crise du climat va aggraver la dégradation des ressources naturelles dans les Hauts-Plateaux et toutes les régions steppiques" qui constituent "de véritables potentiels agricoles" et qui doivent, selon lui, "assurer la sécurité alimentaire du pays, ainsi que la protection de la frange côtière".
Il a expliqué qu’en raison de sa situation dans une zone de transition entre les régimes tempérés et subtropicaux, l’Algérie "présente une grande sensibilité au climat, notamment dans les Hauts-Plateaux et la steppe qui couvrent environ 60% des terres viables du Nord".
Il a notamment préconisé un aménagement des chotts (étendues d’eau en milieu aride), un reboisement massif et la définition de nouveaux critères architecturaux.
La Kabylie concernée aussi
Cette sècheresse ne concerne pas seulement les régions aride d’Afrique du Nord. La Kabylie aussi est concernée. En effet les incendies de forets, la déforestation sauvage, le trafique de bois, le pillage des ressources hydraulique kabyles par l’État algérien sont autant d’éléments qui font craindre le pire.
(Source : APS, AP)
La Chronique du [CyberKabyle].
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire